Vous ne vous le savez peut-être pas, mais la façon dont vous positionnez vos pieds, sur le chariot de la presse à cuisses, peut faire plus ou moins travailler certains muscles. Lisez ce qui suit et n'hésitez pas à mettre en pratique les différentes variantes !
Parmi les différents exercices de jambes qui existent, 2 sortent du lot. Il s'agit du squat à la barre et de la presse à cuisses. Le premier est largement considéré comme étant un des meilleurs exercices pour muscler les cuisses, pour peu qu'on ait la bonne longueur des jambes.
Le second, le talonne de près, car il est tout aussi efficace et populaire. Néanmoins, la presse à cuisses parait plus facile d'utilisation : il suffit de se positionner sur le dos, de plaquer ses pieds sur une plate-forme puis de la soulever et le tour est joué. Pourtant, l'exercice de la presse à cuisses est plus complexe qu'il ne parait. La position des pieds peut, en effet, tout changer.
La plupart des plates-formes de presse à cuisses vous permettent de placer vos pieds en haut, en bas, écartés ou serrés, sans compter toutes les autres combinaisons possibles entre les deux. Mais, selon la combinaison choisie, les muscles ciblés risquent de ne pas être les mêmes. Bref, de quoi faire de la presse à cuisses un exercice extrêmement polyvalent.
1 – Les pieds en position haute
Placer vos pieds assez hauts sur la plate-forme augmente le degré d'extension et de flexion de la hanche tout en réduisant l'amplitude de mouvement autour des genoux. Qu'est-ce que cela veut dire ? Pour faire simple, vous sentirez un étirement plus important dans l'arrière des cuisses et les fessiers. Pourquoi ? Car ils subissent une plus forte contraction. En d'autres termes, si vous voulez mettre l'accent sur vos fessiers et ischio-jambiers supérieurs, placez vos pieds assez hauts sur la presse à cuisses.
Notez tout de même que cette orientation de vos pieds n'est pas absolue. Vous ne pouvez pas isoler un muscle de tous les autres. Donc, vos quadriceps et spécialement le muscle vaste interne, également appelé le muscle larme, continueront de faire le plus gros du travail. De plus, comme vous êtes assis pendant l'exercice, vos ischio-jambiers supérieurs et vos fessiers ne sont pas activés de la même manière que si vous pratiquiez un exercice debout, comme au squat.
2 – Les pieds en position basse
Une position des pieds plus basse réduit le degré d'extension et de flexion de la hanche tout en augmentant l'amplitude de mouvement autour des genoux. Cela se traduit par une plus grande activation des quadriceps et une moins grande participation des fessiers et des cuisses.
Gardez en tête qu'augmenter la tension musculaire sur vos quadriceps signifie également une plus grande pression sur vos genoux. Une position des pieds très basse sur la plate-forme augmente le risque que vos genoux ne soient plus dans l'axe de vos orteils. Bien que ce ne soit pas problématique en soi, les pratiquants qui ont une fragilité ou des douleurs aux genoux trouveront forcément cette position plus inconfortable. Ils devront donc redoubler de vigilance pour éviter les blessures.
3 – L'écartement des pieds
L'écartement des pieds joue aussi sur les muscles sollicités. Quand les pieds sont écartés de la largeur des épaules, l'ensemble de la cuisse est sollicitée. Si les cuisses sont très écartées, on cible l'intérieur des cuisses et les adducteurs. Si les jambes sont serrées, cela sollicite plus le côté de la cuisse (vaste externe) et les abducteurs (fascia lata).
A vous de jouer maintenant !