« Mon frère m'affirme que ceux qui font de la natation ont du vrai muscle naturel qui est plus fort, que la musculation c'est juste de la gonflette. A-t-il raison, et
qu'est-ce que la gonflette ? »
Le terme
« gonflette » est avant tout un terme péjoratif
utilisé par les néophytes pour décrire plusieurs phénomènes plus
ou moins incompris du monde culturiste. Il peut ainsi avoir
plusieurs significations.
L’incompréhension qui relie force et volume contribue fortement
à l’emploi de ce mot. La force (démonstration), étant avant tout
une aptitude nerveuse, n’est pas forcément corrélée au volume du
muscle. Ainsi, celui-ci n’est qu’un facteur parmi une dizaine
d’autres que sont la coordination intra et intermusculaire, les
concentrations enzymatiques, la longueur de vos
muscles…
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On peut ainsi être très fort et ne pas le paraître, être volumineux sans être le plus fort.
Il est alors bon de rappeler que l’on s’entraine de façon différente lorsque l’on vise la force (maximale) ou le volume. C’est pourquoi l’on peut voir de telles différences de charges entre un culturiste et un powerlifter. Quand l’un cherche à isoler le travail d’un muscle (charge relativement légère), l’autre cherche à utiliser tout ce qui peut être utile pour soulever la charge d’un point A à B (charge lourde). Cela ne rend pas l’un moins difficile que l’autre.

Il est néanmoins rare de trouver un champion culturiste faible.
C’est un fait que de nombreux bodybuilders pros ont commencé par
exceller dans la force athlétique avant de s’intéresser au
développement de leur muscle.
Rappelons aussi que le mythe du muscle fonctionnel n’existe pas.
Explicitement, cela signifie que nous développons une force
exploitable proche des conditions dans laquelle nous l’avons
développé.
Ainsi, on peut être « fort » en natation et « faible » dans un
autre sport, la natation ne donnant pas de la force pour courir
ou sauter.
D’autre part, l’on doit l’utilisation du mot « gonflette » à l’observation, plus ou moins importante, du gonflement des muscles à l’entrainement. Beaucoup ont ainsi en tête l’image d’un ballon auquel on insufflerait de l’air, comme si le muscle gonflait suite à des efforts faciles et peu intenses. Ce gonflement extrême, qui peut atteindre plusieurs centimètres suivant les muscles travaillés, est avant tout la résultante d’une entrave de la circulation sanguine par des efforts plus ou moins intense et disparait rapidement quelques dizaines de minutes après ceux-ci.
L’aspect du muscle (qualité) contribue aussi à entretenir l’existence de cette croyance du muscle facile. Ainsi, beaucoup croient que l’aspect du muscle, d’apparence plus ou moins dur (gorgé d’eau), dépend du type d’entrainement.
La vérité, c’est que même si l’entrainement en séries longues favorise la rétention d’eau par un stockage accru de glycogène (hypertrophie sarcoplasmique), celle-ci n’est stockée qu’intracellulairement et ne change donc rien à cet aspect.