48 kg de perdu en moins de 2 ans !

Molly Lowe

La plupart des résolutions du Nouvel An sont généralement oubliées avant la fin du mois de janvier, mais une femme de Floride a tenu sa promesse de retrouver la ligne en perdant près de 48 kilos en moins de 2 ans, et en devenant une assidue des salles de musculation.

Molly Lowe, 28 ans, avait atteint le poids de 121 kilos avant de se décider à changer. En s'astreignant à un « régime flexible » et en se rendant à la salle de sport suffisamment souvent pour réaliser qu'elle aimait s'entraîner, Molly, 1m75, a atteint 73 kilos et a même réussi à sortir de la dépression.

Molly se bat avec son poids depuis qu'elle est enfant. Elle était toujours la plus lourde et la plus grande fille de sa classe, mais c'est après la naissance de sa fille, en 2012, qu'elle a complètement perdu le contrôle de son poids. En réalité, lorsqu'elle s'est rendu à son premier rendez-vous chez le médecin, après la naissance de sa fille, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait pas perdu un seul kilo depuis la fin de sa grossesse.

Molly Lowe

« J'étais énorme, misérable et en pleurs », dit-elle. « Toutefois, cela ne m'a pas empêchée de sortir de ce rendez-vous et de foncer directement dans le Burger King le plus proche et chez Dunkin' Donuts pour le dessert. En fait, je suis devenue boulimique pendant plusieurs mois ».

Elle a continué à prendre du poids, dans un cercle vicieux de gavage parce qu'elle était malheureuse et que la tristesse la faisait manger. Elle souffrait également d'une dépression post-partum et d'un syndrome des ovaires polykystiques, qui peut contribuer à faire prendre encore plus de poids.

Finalement, elle confie avoir touché le fond lorsque son mariage a commencé à battre de l'aile et qu'elle ne trouvait plus de joie à partager des moments avec ses proches. Molly réalise qu'une grande partie de ses problèmes est causée directement par son poids, et que le moyen de les régler est de perdre des kilos.

Alors, en 2014, à 121 kilos, Molly prend une résolution du jour de l'An, celle de retrouver la ligne et d'être en meilleure santé.

Considérant ses options, elle se lance dans une « diète flexible » et commence à surveiller les macronutriments – glucides, lipides et protéines – au lieu de seulement compter les calories. Ce plan lui permet de manger un burger ou une glace de temps en temps, ainsi qu'aller au restaurant avec sa famille. Tout en permettant également d'établir une relation différente avec la nourriture.

Par exemple, Molly apprend à ne pas utiliser la nourriture comme une récompense et l'entraînement comme une punition pour avoir trop mangé. Et elle ne se prive pas non plus, se permettant quelques folies ici et là, spécialement pour les grandes occasions.

Molly Lowe

« J'ai essayé de me faire un "cadeau" chaque jour », explique-t-elle. « Parfois c'était une glace ou une demi-barre de chocolat, que je faisais rentrer dans mes macros pour la journée ».

Elle n'entre pas non plus dans ce processus de pensées autodestructrices qui consiste à se dire qu'un écart peut ruiner complètement sa diète. Si elle craque, elle reprend tout de suite ses bonnes habitudes, se remémorant comment elle se sentait quand elle était en surpoids.

« Quelques jours de relâchement n'allaient pas ruiner tout le dur travail que j'avais accompli. Quelques "cheat meal" et entraînements manqués ne peuvent pas tout ruiner. Je suis réaliste. C'est un engagement à vie et si je commence honnêtement à croire que je ne vais pas subir des revers, je me mentirais à moi-même. L'important est que je reste constante », dit-elle.

Environ un mois après avoir adopté son plan alimentaire en 2014, Molly a commencé à faire du cardio et de la musculation 5 jours par semaine.

Elle s'est rendue compte qu'elle aimait beaucoup la musculation, parce que cela la faisait se sentir forte. Elle continue donc d'aller à la salle de sport régulièrement, affichant fièrement ses muscles sur Instagram.

Molly dit que perdre tout ce poids ne lui a pas seulement donné plus de confiance en elle, cela l'a aussi aidé avec sa dépression et a amélioré son syndrome des ovaires polykystiques.

Et elle a constaté que plus elle avançait, plus cela devenait facile. Bien manger n'est plus quelque chose auquel elle a besoin de penser, elle le fait, c'est tout. Cela ne veut pas dire qu'elle ne regarde pas ce qu'elle mange, mais changer complètement son mode de vie a rendu ce suivi plus naturel.

« Suivre tout ce que je mange permet de tout noter noir sur blanc. Et, si je me mets à grossir, je saurais pourquoi. Si je perds du poids, je saurais aussi pourquoi. », explique-t-elle.

Et vous, que pensez-vous de son parcours ?

A propos de l'Auteur

Stephen, coach sportif, diététicien, pratiquant de musculation depuis 28 années, et créateur du site.

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