révélateur comme raisonnement biaisémon grand pere est mort du cancer de la prostate, il avait 87 ans (ps: il n'aimait pas le lait....)
n'accablons pas un aliment plus qu'un autre.....
source : encyclopédie canadienne du cancerFacteurs de risque du cancer de la prostate
Le risque de cancer se traduit par la probabilité d’être un jour atteint de cette maladie. Tout état ou substance qui augmente le risque de cancer est un facteur de risque.
On ne connaît pas de cause unique au cancer de la prostate. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux facteurs de risque. Cependant, certains hommes atteints d'un cancer de la prostate ne présentent aucun facteur de risque identifiable.
Les facteurs suivants font augmenter le risque de cancer de la prostate.
Vieillissement
Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’âge. Il n'est pas très courant chez les hommes de moins de 50 ans. On le diagnostique la plupart du temps chez les hommes de plus de 65 ans.
Antécédents familiaux
Le risque de développer un cancer de la prostate augmente quand un parent au premier degré (le père ou un frère par ex.) a reçu ce diagnostic. Le risque est le plus grand si plus de 1 parent au premier degré a reçu ce diagnostic et s'ils ont été diagnostiqués à un jeune âge.
* Plus le nombre de parents au premier degré qui sont atteints du cancer de la prostate est élevé, plus le risque est grand.
* Le risque est également affecté par l'âge de ce proche parent. Si cette personne a reçu son diagnostic de cancer de la prostate avant 65 ans, le risque d'être atteint du cancer de la prostate est plus élevé que si le diagnostic avait été posé à un âge plus avancé.
Origine africaine
Les hommes d’origine africaine risquent davantage de développer un cancer de la prostate. Leur taux d'incidence est environ 60 % plus élevé que celui des hommes blancs. Les hommes d'origine africaine sont plus susceptibles de recevoir ce diagnostic à un jeune âge, tout comme la tumeur risque d'être plus agressive et de stade plus avancé.
* Le taux de cancer de la prostate est plus faible chez les hommes d’origine asiatique. On ne s'explique pas clairement la cause de ces différences ethniques.
Facteurs de risque possibles
On a établi un certain lien entre les facteurs qui suivent et le cancer de la prostate, mais on ne possède pas suffisamment de preuves pour dire qu'ils sont des facteurs de risque connus. On doit faire plus de recherches pour clarifier le rôle de ces facteurs dans le développement du cancer de la prostate.
* Alimentation riche en matières grasses – Il se peut qu'une alimentation riche en matières grasses, en particulier en graisse animale, fasse augmenter le risque de cancer de la prostate.
o Le lait et les produits laitiers contiennent de la graisse animale. Certaines études ont laissé entendre que les hommes qui consomment une grande quantité de produits laitiers pourraient être légèrement plus à risque de développer un cancer de la prostate.
o Bien que certaines études semblent établir un lien entre une alimentation riche en matières grasses ou une consommation importante de produits laitiers et le cancer de la prostate, on doit faire plus de recherches pour déterminer comment ces deux facteurs affectent le risque de cancer de la prostate.
* Apport en calcium – Certaines études ont laissé entendre qu'un apport élevé en calcium pourrait accroître légèrement le risque de cancer de la prostate. On doit faire d'autres recherches pour déterminer comment l'apport en calcium affecte le risque de cancer de la prostate. Il est important de se rappeler que le calcium est nécessaire à de nombreuses fonctions du corps et à une bonne santé.
* Exposition au cadmium – On sait que le cadmium est un élément métallique qui cause le cancer. Certaines études ont démontré que les hommes exposés au cadmium, dans l’industrie des piles ou de la fusion, risquaient davantage d’être atteints du cancer de la prostate. D'autres études n'ont révélé aucun lien entre le cadmium et le cancer de la prostate. On doit faire plus de recherches pour déterminer comment l'exposition au cadmium affecte le risque de cancer de la prostate.
* Exposition aux pesticides – Des études ont laissé entendre que les agriculteurs et les travailleurs qui vaporisent des pesticides risquent un peu plus d'être atteints du cancer de la prostate. Ce risque pourrait être encore plus élevé pour les hommes qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate. Les pesticides sont composés d'un grand nombre de produits chimiques différents, dont seulement quelques-uns pourraient être liés au cancer de la prostate.
* Mutations génétiques héréditaires – Des études ont révélé que certaines mutations génétiques héréditaires pourraient faire augmenter le risque de développer le cancer de la prostate. Cependant, elles ne représentent qu'un très petit nombre de cas.
o Les hommes porteurs de mutations héréditaires dans les gènes BRCA pourraient être légèrement plus à risque d'être un jour atteints d'un cancer de la prostate. La présence de ces gènes chez une femme la rend également plus susceptible de développer un cancer du sein ou de l'ovaire.
o Des chercheurs étudient aussi d'autres mutations génétiques qui pourraient affecter le risque de cancer de la prostate.
o On doit faire plus de recherches pour en apprendre davantage sur les liens génétiques avec le cancer de la prostate.
Facteurs de risque inconnus
Pour les facteurs qui suivent, on ne possède pas suffisamment de preuves ou bien la preuve est peu concluante. En d'autres mots, on ne peut pas dire avec certitude que ces facteurs sont associés au développement du cancer de la prostate.
* Hormones – Les hormones pourraient jouer un rôle dans le risque de cancer de la prostate.
o La testostérone est la principale hormone mâle (androgène). Elle est responsable de la croissance et du fonctionnement de la prostate. Le véritable rôle de la testostérone dans le développement du cancer de la prostate est complexe. On croit que des taux élevés de testostérone et de son métabolite appelé dihydrotestostérone (DHT) pourraient influencer le développement du cancer de la prostate. Une exposition à long terme des cellules de la prostate à la testostérone pourrait aussi affecter le développement de la maladie.
o Cependant, les hommes qui prennent de la testostérone comme traitement et dont le taux sanguin de testostérone est élevé ne risquent pas davantage d'être atteints du cancer de la prostate.
o D'après certaines données, les androgènes seraient liés à l'apparition et à la croissance du cancer de la prostate. L'hormonothérapie qui bloque la production de ces hormones par le corps est l'un des traitements du cancer de la prostate.
* Infections transmissibles sexuellement (ITS) – Certaines études ont révélé que les hommes ayant des antécédents d'ITS peuvent être plus susceptibles de développer un cancer de la prostate. Cependant, les données appuyant ce lien n'ont pas été cohérentes et jusqu'à ce jour, aucun agent infectieux spécifique n'a été identifié. On doit faire plus de recherches pour comprendre le rôle que pourraient jouer les ITS dans le développement du cancer de la prostate.
* Obésité – Certaines études ont démontré que l’obésité (indice de masse corporelle, ou IMC, de 30 ou plus) pourrait accroître le risque de cancer de la prostate. D'autres études n'en sont pas venues aux mêmes conclusions. On ne sait pas vraiment s'il existe un lien entre l’obésité et le risque de cancer de la prostate. Cependant, l'obésité est liée à d'autres cancers et à d'autres préoccupations en matière de santé. On doit poursuivre la recherche afin de comprendre le rôle complexe de l’obésité dans le développement du cancer de la prostate.
* Vitamine D – On obtient la vitamine D par l'exposition de la peau au soleil, par l'alimentation (en particulier les aliments enrichis de vitamine D) et par des suppléments de vitamine. On sait que la vitamine D engendre des bienfaits pour la santé. Selon certaines études, le taux de cancer de la prostate est plus élevé chez les hommes qui ont un faible taux de vitamine D, mais d'autres résultats d'études n'ont pas été concluants. On doit aussi poursuivre la recherche afin de déterminer le rôle de la vitamine D et également si elle aide à réduire le risque de cancer de la prostate. Les hommes devraient discuter avec leur médecin s'ils se demandent s'ils prennent suffisamment de vitamine D, quelle quantité est appropriée dans leur cas et quelles complications pourrait engendrer la prise de suppléments de vitamine D.
* Activité physique – L'influence de l'activité physique sur le risque de cancer de la prostate est incertaine. Les recherches portant sur le lien entre l'activité physique et le risque de cancer de la prostate n'ont pas été cohérentes. On doit faire plus d'études pour savoir si les hommes qui ne sont pas très actifs physiquement risquent davantage d'être atteints du cancer de la prostate ou si les hommes qui sont actifs physiquement voient leur risque diminuer.
Facteurs non associés au cancer de la prostate
Les éléments suivants ne sont pas considérés comme des facteurs de risque du cancer de la prostate puisqu'on possède suffisamment de preuves indiquant qu'il n'y a pas de lien.
* Affection bénigne de la prostate – Certains des signes de l'affection bénigne de la prostate, comme l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et la prostatite (inflammation de la glande prostatique), et du cancer de la prostate sont semblables. Être atteint de ces affections bénignes ne semble pas accroître le risque de développer un cancer de la prostate. Certaines observations récentes laissent entendre que l'inflammation ou l'infection chronique de la prostate pourrait jouer un rôle important dans le développement du cancer de la prostate, mais ce lien n'est pas clair et est encore à l'étude.
* Vasectomie– Bien que certaines études préliminaires aient révélé qu'il pourrait y avoir une légère hausse du risque de cancer de la prostate chez les hommes vasectomisés, des études plus récentes ne démontrent aucune augmentation de ce risque. Selon les données disponibles, il est peu probable que la vasectomie joue un rôle dans l'apparition du cancer de la prostate.
* Fréquence des activités sexuelles – La plupart des études révèlent l’absence d’un lien entre la fréquence des relations sexuelles, des orgasmes et des éjaculations et le risque de cancer de la prostate.
* Alcool – La majorité des études ayant eu pour objet l’alcool comme facteur de risque du cancer de la prostate n’ont démontré aucune augmentation du risque associée à la consommation d'alcool.