Aucun niveau d'étude, culture personnelle.
Ce que je sais, sur l'ubiquitine, c'est que c'est une protéine de choc thermique. Contrairement aux autres protéines de choc thermique qui induisent une hausse de testo, celle ci va aller se coller sur les cellules musculaires lésées ou sur les vieilles cellules et les détuires afin de le les renouveller. Une cellule n'est jamais lésée complètement, c'est seulement une partie qui est détruite et qui va être réparer ensuite.
Pour répondre à Esnby, tu as bien résumé. Ce qu'il faut savoir maintenant, dans le phénomène de reconstruction, c'est que ces cytokines vont augmenter le niveau de cholestérol. On pourrait se dire que c'est néfaste... Mais le cholestérol est à la base de la fabrication de toutes les hormones stéroides comme la testostérone.
C'est ainsi que je pourrais m'avancer en disant, que plus grand est le catabolisme, plus grand est l'anabolisme.
Avant d'attaquer la suite, je tiens à revenir sur l'échec musculaire. Déja, il faut s'enlever cette notion de la tête, ca n'existe pas. Ce qu'on sait, c'est que le système nerveux limite notre force musculaire en bloquant par exemple l'activation d'une unité motrice par la stimulation de l'appareil neuro-tendineux de Golgi. Il en résulte moins de force. Mais il y aussi des problèmes au niveau de la force de contraction des Ums activées. Comme l'ont montrée Gunton et Hall, ainsi que d'autres, la fréquence d'impulsion d'une fibre va varier. On est loin de la loi tu tout ou rien ou soit disant quand on activait une fibre, celle ci était activé à force max. La potentiation en est l'exemple le plus flagrant.
C'est pourquoi, malgré tout ce que nous fassions, nous avons du mal à fatiguer notre muscle, à atteindre ce fameux échec musculaire. Notre système nerveux central nous limite plus que tout. On ne peut parler d'échec nerveux non plus, c'est pourquoi, je préfère parler d'échec tout court, un échec total dans notre quête du muscle. Et pour se rendre compte que le muscle n'a rien après une série ordinaire menée seulement à l'échec, il suffit de se mettre une petite décharge à l'aide d'un electrostimulateur pour sentir son muscle se contracter comme jamais, preuve qu'on est loin de fatiguer son muscle avec des séries banales. On pourrait aussi parler de l'hypnose ou tout un tat de mec battent leur perfs en étant hypnotisés.
Donc, je ne recommande pas l'échec, je recommande de forcer plus que tout, de savoir ce qu'on veut et de faire les efforts en conséquences. S'arrêter à 10 rep parce qu'on avait prévu 10, quand on cherche a prendre du muscle, c'est illogique puisque le muscle est comme neuf en fait. Donc, technique d'intensification à bloc. C'est pourquoi je pense aussi que les séries assez longues sont plus intéressantes dans la prise de muscle à partir de certains charges.
Pour ce qui est de la reconstruction du muscle, il faut déja voir le catabolisme. Ensuite, s'il y a eu lésions importantes, après la phase d'inflammation, les hormones anabolisantes vont réagir. C'est le cas par exemple de la testo qui après un effort très intense va aller activer les récépteurs du muscle touchés qui ont été augmentés en nombre et en qualité grâce à l'effort afin de coder la fabrication de la nouvelle protéine (myosine par exemple ici). La GH aussi être augmentée, elle va augmenté le nombre de récépteurs à l'IFG-1 sur les muscles (c'est son action anabolique indirecte) localement suite à un effort intense, mais bizarrement, plus sur les fibres I que II. L'insuline, une des hormones que nous pouvons le plus manipulé avec l'alimentation, va faire entrer les nutriments nécessaires à la reconstruction de la cellule mais attention néanmoins, car les efforts intenses vont détériorer notre sensibilité à l'insuline, mais il va néanmoins y avoir le signal de reconstruction du muscle sans activation de son récépteurs ce qui assez surprenant. L'IFG-1 comme tout le FGF (fibroblast growth factor) sont des hormones qui vont être augmentées principalements par les répétitions négatives, qui induisent le plus de dégats.
Bon, je m'arrête la pour ca. Car ca devient compliqué.
Si l'on a du mal à fatiguer (créer des micro-lésions) à notre muscle, et qu'on s'arrête avant de forcer véritablement, même en répétant ce stress, que va t-on faire à ton avis Esnby?
Evidemment, ce que je dis ne s'adresse pas à des débutants. Puisqu'au départ, tout marche. On se choppe des courbatures, reflet de la réparation du muscle lésé, avec presque n'importe quoi. Mais à partir d'un certain niveau, propre à chacun en fonction des facteurs hors entrainements, ca devient compliqué de continuer à progresser et je pense que nous devons pas laisser une chance à notre muscle de s'adapter.
Si je pouvais répéter le stress que j'inflige à mes muscles 3 fois par semaine, je le ferai, mais je ne peux pas. Plus l'on avance, moins l'on récupère vite, on arrive à taper davantage dans le muscle avec l'amélioration de notre capacité à exploiter notre système nerveux ce qui laisse le champ libre à de plus fortes contractions musculaires plus dévastatrices. Et il n'y a pas que le muscle qui en prend plus dans la tronche
Je vais me répéter, mais ce que je reproche au fullbody justement, c'est de ne pas pouvoir forcer sur tout les muscles. Quand je fais les cuisses, rien que la presse, je suis mort après seulement 2-3 séries. Et ca fait ca à chaque mec que j'entraine sur n'importe quelle muscle. Une fullbody, c'est qq chose qu'on fait sans forcer à mon sens, sinon c'est irréalisable.