Avec Stephenv nous "alimentons" la faq du site, sur des informations traitant de la partie physiologique et biochimique du muscle en lui même sous forme de questions/réponses. Je centralise le fruit de nos "travaux" ici même à fin que tout le monde en profite et pourquoi pas, apporte sa pierre à l'édifice. J'éditerais au fur et à mesure qu'on avancera dans les questions/réponses et les sujets de physio ou de bioch' qu'on aura traité.
Je travaillerais la mise en page, a fin d'avoir accès aux questions recherchées plus facilement. Pour l'instant je donne tout de manière un peu brute .
[Nota Bene : ce qui sera dit ici, ne sera pas de l'info tiré d'autres forums, ou de site de sources peu fiable. Mais entièrement de nos connaissances et pour ma part, cours à l'appui. Bien sûr, il est possible que nous nous appuyons sur des travaux scientifique trouver sur des sites de qualités (ce qui n'est pas encore le cas) ]
Le Glucose : Substance absorbée dans les nutriments, dont la dégradation (la destruction) entrainera une production d'énergie.Glucose/Glycolyse, glycogène/glycogénolyse,insuline qu'est-ce que c'est et à quoi ça sert ?
La glycolyse : métabolisme du glucose, c'est le phénomène de dégradation de ce glucose nécessaire à la production d'énergie.
Le Glycogène : structure de réserve de glucose. Le glycogène est en fait composé de plusieurs glucose liés les uns aux autres. C'est la principale source de glucose en absence d'apport par les aliments.
Le glycogène est présent dans le muscle et le foie, principalement.
La Glycogénolyse : phénomène de dégradation (destruction) du glycogène, pour aboutir à la production de glucose, qui sera dégradé à son tour.
Il y a aussi un phénomène dit de glucogénogénèse (i.e genèse : création, formation. Donc formation de glycogène) et de "néoglucogénèse" (formation de glucose, à partir du produit de sa propre dégradation).
Ainsi si l'on devait imager ces substances et métabolismes :
°le glucose : serait une brique.
°Le glycogène : serait un mur de plusieurs briques.
°La glycolyse : serait le fait de casser une brique en plusieurs morceaux
°la glycogènolyse : serait le fait de cassé le mur (on obtient a nouveau les briques)
°la néoglycogenèse : serait le fait de réparer les briques qu'on a casser (on obtient a nouveau les briques )
°La glycogénogenèse : serait le fait de réparer le mur qu'on a cassé.
L'insuline et son action sur le muscle : lorsque l'organisme détecte une concentration (seuil minimum) en glucose dans le sang, le pancréas endocrine (= qui sécrète des hormones à l'intérieur de l'organisme) sécrète de l'insuline.
On parle de "pic" d'insuline. L'insuline va avoir un effet de rétro contrôle négatif sur le glycogène (cf la définition) : elle va lui dire, par le biais d'autres enzymes, d'arrêter son cycle de dégradation. Il n'y aura donc plus de glucose "PRODUIT" par l'organisme.
Ainsi, il est nécessaire d'avoir un apport en glucose par le biais de nutriment, si l'on veut limiter au mieux la dégradation des réserves du muscles lors d'une prise de masse par exemple.
La glycolyse c'est le nom que l'on donne au métabolisme du glucose, sa dégradation, à fin d'en tirer de l'énergie sous forme d'ATP (molécule complexe composée de 2 liaisons très énergétique et nécessaire à toute cellule).La glycolyse, comment ça marche ? Quelle est le rapport avec anaérobie/aérobie ?
°Le processus de dégradation du glucose peut se résumer de la façon suivante :
(dégradation)
1 Glucose ––––––––––––-> 2 pyruvate (molécule issue de la première partie du métabolisme du glucose)
Cette étape est essentielle à la glycolyse, et est accompagnée d'une production modeste d'ATP (x4).
°Le glucose peut être dégradé selon deux voies métabolique distinctes :
1- En aérobiose (voie dites aérobique, c'est à dire en présence d'oxygène O2) Prélude à la dégradation complète du glucose en CO2 + H20
par le cycle de krebs (dans la matrice mitochondriale) et la chaine respiratoire de la mitochondrie (organite d'une cellule).
Ainsi nous aurons : Glucose ––-> pyruvate ––––––––––––––> CO2 + H20
(présence d'O2)
2-En anaérobiose (voie dites anaérobique, c'est à dire en absence d'O2) qui entraine une fermentation lactique dans la cellule (cytosol)
Ainsi nous aurons : Glucose ––––> pyruvate ––––––––––––-> Lactate
(absence d'O2)
°En revanche, le "simple processus" de glycolyse ne se fait pas spontanément, il consomme de l'énergie lui aussi.
En réalité la glycolyse demande à l'organise 2 énergies d'ATP. Ainsi la production finale de la glycolyse est de 2 ATP (4 ATP - 2 ATP).
Le pyruvate ainsi formé sera utilisé par la mitochondrie pour en tirer à son tour, de l'énergie sous forme d'ATP.
Les fibres musculaires sont les structures motrices du muscle, elles lui permettent les 3 modalités de contraction musculaire :
Bonjour, pouvez vous m'expliquer ce que sont les fibres musculaires ainsi que les filières énergétique ? J'en entends souvent parler s'en savoir la réelle influence sur mon entrainement.
-contraction concentrique : le muscle se raccourcit
-contraction statique : la longueur du muscle ne change pas
-contraction excentrique : le muscle s'allonge.
Il faut ensuite distinguer deux type de fibres, sollicitées différemment en fonction de l'intensité et de la durée de l'exercice :
° La fibre glycolytique (ou fibre blanche, ou rapide) dont les principales caractéristiques sont : - une contraction rapide
- l'utilisation de la filière glycolytique
- Exercice intense et court
°La fibre oxydative (ou fibre rouge, ou lente) dont les principales caractéristiques sont : - une contraction lente
- l'utilisation de la filière oxydative
- Exercice modéré, de longue durée.
Enfin, les filières énergétique sont les systèmes de production d'ATP (énergie) et sont au nombre de 3 :
°La filière créatine phosphate (stock intracellulaire) : qui oxyde la créatine phosphate stockée pour produire de l'ATP.
°La filière glycolytique (anaérobie = absence d'O2) : qui dégrade le glucose (glucose-6-phosphate) en acide lactique (puis en lactate) pour produire de l'ATP.
°La filière oxydative (aérobie = présence d'O2) : qui dégrade le glucose (glucose-6-phosphate) cette fois ci en pyruvate puis en CO2 + H2O pour produire de l'ATP.
Ainsi, votre entrainement sera influencé par les facteurs intensité/durée des exercices, sollicitant une fibre musculaire type, s'engageant dans une filière énergétique correspondante. Il s'impose donc un choix stratégique des modalités des exercices à fin de travailler une fibre musculaire précise. Exemple : pour le coureur de fond dont la principale qualité est l'endurance, préfèrera des exercices d'intensité modérée et de longue durée tels que la nage, le vélo ou le rameur pour développer ses fibres lentes. Contrairement au sprinteur qui cherchera le développement de ses fibres rapides, par le biais d'exercices intenses et court à l'instar du squat sauté.
Il n'a pas tort En fait, il faut différencier plusieurs étapes dans l'utilisation des filières énergétique du muscle durant l'effort.salut, un pote à ma salle m'a dit que pour la musculation en séries courtes mes muscles n'utilisaient pas d'oxygène pour travailler et que ça ne formait pas d'acide lactique, pourtant je croyais que c'etait l'accumulation d'acide lactique dans le muscle qui entraine brulure et l'arrêt de ma série. Je ne comprends plus, merci de m'éclairer.
°Au départ, le muscle utilise ses propres réserves en ATP lui permettant environ 1 à 2 minutes d'autonomie, puis utilise la filière créatine phosphate dont les cellules musculaire ont fait un stock pour produire à nouveau de l'ATP. Ces réserves seront utilisées sur une période relativement courte (de l'ordre de 4 à 8 minutes). On parle alors de source d'énergie en "anaérobie alactique" , signifiant que l'énergie (ATP) est produite en l'absence d'oxygène et sans production d'acide lactique, via la filière créatine phosphate.
°En parallèle (si l'effort continue), le muscle déclenche la glycogénolyse dont les produits (glucose) seront immédiatement oxydé (glycolyse) en acide lactique (puis lactate) par la filière glycolytique (anaérobie) pour produire de l'ATP. La source d'énergie est donc en "anaérobie lactique" c'est à dire avec production d'acide lactique. [ pour une durée de 5 à 15 minutes]
°Si l'effort continue encore, l'accélération cardiaque permettra un apport plus régulier en O2, la glycolyse se déroulera alors en aérobiose (en présence d'O2) pour produire de l'ATP. La source d'énergie est en "aérobie".
°Si l'effort n'est toujours pas terminé et lorsque l'oxygène arrivera en quantité suffisante, l'adrénaline (hormone sécrétée) activera la lipolyse (dégradation du tissu adipeux) et fournira des acides gras aux muscle jusqu'à la fin de l'effort.
Ainsi, le facteur temps jouera sur les substrats utilisés pour la production d'énergie via les sources d'anaérobie alactique, lactique et d'aérobie.
Dans le cas de la musculation en série courte, il n'y a donc pas de production d'acide lactique car le muscle se trouve en état d'anaérobie alactique (à supposer que l'intensité de l'exercice effectué en série courte permettrait de faire ce même exercice en série plus longue. Le facteur intensité est à ne pas négliger dans le cadre de la production lactique)
Il faut distinguer deux types d'échec musculaire :
Bonjour, l'echec musculaire est-il nerveux ou due à l'accumulation d'acide lactique ?
-L'échec musculaire nous empêchant de soulever plus que notre répétition max (la fameuse "1RM" ) dans un exercice donné. Cette incapacité, ce manque de force, cet échec musculaire est en partie lié au système nerveux. En effet le cerveau ne recrute pas assez de fibres musculaires rapide pour permettre le mouvement et le message nerveux se fait beaucoup moins bien au niveau des fibres que nécessaire pour l'exécution du mouvement.
Nous pouvons donc parler ici d'échec musculaire nerveux, même si dans nos "esprits" c'est dû au manque de force. Le gain de force permettra un recrutement plus abondants en fibres, un message nerveux plus efficace et donc d'exécuter le mouvement qui posait problème. Nous revenons donc à la conclusion de base.
-Enfin l'échec musculaire nous empêchant d'exécuter une répétition en plus de celles déjà faites. Ici, sans nul doute, il s'agit d'une "simple" accumulation d'acide lactique.
Nota Bene : il n'y a pas de règle précise, rien n'indique à priori que la cause nerveuse, et la cause de l'acide lactique ne puissent arriver en même temps.